SIPA
Le président a écrit un courrier dans lequel il reconnait que le meurtre de Sébastien Selam, commis en 2003, était un cas antisémite.
Une lettre reconnaissant le caractère antisémite d’un meurtre commis, il y a 15 ans, écrite par le chef d’Etat, en date du 22 mai, vient d’être rendue publique. Pour rappel, le député Meyer Habib a demandé à Emmanuel Macron de reconnaitre le caractère antisémite du meurtre de S. Selam, un disc-jockey de 23 ans.
Ce jeune homme, alias "DJ LamC", a été mortellement poignardé par son ami et voisin, le 19 novembre 2003 à Paris. Le meurtrier a ensuite publiquement revendiqué un acte antisémite. Seulement, "ce motif n’avait alors pas été retenu, car la circonstance aggravante de crime antisémite ne date dans le code pénal français que de 2003", a souligné l’élu.
>>> Actes racistes, antisémites et antimusulmans : chiffres en baisse en 2017
De son côté, le locataire de l’Elysée a indiqué dans sa lettre que : "Ravivé par l’assassinat odieux de Mireille Knoll, le souvenir de ce jeune Français tombé sous les coups du fanatisme le plus sombre est encore vif". Il a ensuite ajouté que la mémoire du jeune DJ perdurera "au sein de notre communauté nationale, profondément affectée par les crimes à caractère antisémite tels que celui de Sébastien Selam".
Le président a également assuré que s’il ne lui "appartient pas de se prononcer sur une décision de justice (...)", il assure qu’il se positionnera toujours aux "côtés de celles et ceux qui sont visés par la violence antisémite".
Source : lefigaro.fr
>>> Voir notre dossier sur l’antisémitisme.