La préfecture et les différents acteurs de la protection des tortues ont signé un pacte de sauvegarde fin 2020… Il a été renouvelé pour au moins trois ans.
Le braconnage est sans doute l’ennemi numéro 1 des tortues à Mayotte. Pour faire face à ce fléau, décembre 2020, les différents acteurs impliqués dans la préservation de l’environnement que sont les Naturalistes, les Communautés de Communes du Sud et de Petite-Terre, ont signé le pacte de sauvegarde de ces tortues de mer. Ce partenariat portait notamment sur le renforcement des effectifs et des moyens matériels pour lutter contre les braconniers.
"On a pu constater d’abord une présence renforcée, de nuit comme de jour, que les équipes que nous avons financées se sont mises en place, que le matériel -en particulier les lunettes de protection nocturne- et les investissements ont été réalisés", fait part le préfet Thierry Suquet, dans des propos rapportés par Le Journal de Mayotte. "Donc ensemble, on vient de décider de poursuivre ce pacte de sauvegarde des tortues", a-t-il annoncé…
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Cette fois-ci, le partenariat ira encore plus loin, le préfet indiquant : "on a même pris la décision ensemble de signer des conventions pluriannuelles qui vont permettre de garantir le déroulement de ces actions, pendant une période de trois ans". Depuis la signature, les associations ont mis sur les lieux des équipes de surveillance des plages de ponte.
Elles seront actives jour et nuit, et aidées sur le terrain par la police, les gendarmes, les polices de l’environnement et intercommunales, ou encore les gardes départementaux. Pour Thierry Suquet : il faut inscrire ces politiques dans la durée, "et c’est l’objectif de ce pacte sur les tortues, de pérenniser cette action".
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