Matignon : Xavier Bertrand "prêt à relever le défi"

Il est préparé

Jusqu’ici, Emmanuel Macron n’a pas annoncé le nom du chef du gouvernement qui va succéder à Gabriel Attal.
Comme le rapporte BFMTV, le nom de Xavier Bertrand est cité parmi les premiers ministrables depuis quelques jours.
Interrogé par le journal Le Figaro dans un article paru mardi 6 août, un proche a indiqué que le président républicain de la région Hauts-de-France est "prêt à relever le défi". Cette même source a affirmé qu’"il est préparé" avant de souligner que l’intéressé met de côté son intention de briguer la présidentielle. "Son horizon, désormais, c’est 2025. Si on a un autre agenda en tête à Matignon, on échoue", a-t-elle déclaré. 

Une personne issue du "bloc central"

D’autres personnalités politiques françaises l’imaginent bien au poste de Premier ministre. Dimanche 4 août, la ministre démissionnaire chargée de l’Egalité entre les hommes et les femmes, Aurore Bergé s’est exprimée sur ce sujet. Elle a ainsi plaidé en faveur d’une personne issue du "bloc central" ou "des Républicains" qui ne soit pas "prisonnière d’une alliance contre nature" et qui "peut s’élargir". Elle a mentionné le nom de trois hommes, dont celui de Xavier Bertrand. Selon ses dires, ils ont "une expérience solide de gouvernement, du Parlement, et du compromis".

Grande compétence, un homme d’action…

Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, partage cet avis. Pour lui, le président des Hauts-de-France est "un homme politique avec une très grande compétence et qui peut servir grandement la France".
Dans sa région, Xavier Bertrand bénéficie aussi de nombreux soutiens comme celui d’Antoine Sillani, président des Républicains dans le Nord qui parle d’un "homme de consensus" et "surtout d’un homme d’action". Florence Bariseau, vice-présidente de la région Hauts-de-France, a de son côté indiqué qu’il a réussi à repousser le Rassemblement national qu’il a "battu deux fois" et "a fait reculer aux dernières élections régionales".

> A lire aussi : Emmanuel Macron dit "laisser un peu de temps" avant de décider de "la nomination du Premier ministre"