Lucie Castets, prétendante au poste de Premier ministre, a été conviée à l’université d’été des Écologistes. Lors de sa prise de parole, la haute fonctionnaire française a admis que des "compromis sont possibles" avec le chef de l’État concernant les mesures.
La gauche s’active, la période des universités d’été est lancée. EELV, la France Insoumise ont ouvert le bal, le jeudi 22 août. Le PCF a fixé la date du 23 août. Le Parti socialiste suivra le mouvement le 29 août prochain.
La candidate proposée par le Nouveau Front Populaire pour Matignon a participé à l’université d’été des Écologistes. Lors de l’évènement, Lucie Castets a défendu ses idéaux comme la fin de l’"austérité" et "l’injustice sociale". Elle a aussi fait une piqûre de rappel aux personnes sur place et les résultats du premier tour des législatives anticipées. La sortante de l’ENA s’est livrée sur son sentiment au moment de la dissolution. "J’ai pensé que l’extrême droite pourrait vraiment arriver au pouvoir en France", avoue-t-elle.
Le président de la République va rencontrer les représentants des partis et les présidents de groupe parlementaires, ce 23 août. Il a provoqué ces réunions dans le but de "continuer à avancer vers la constitution d’une majorité la plus large et la plus stable possible". Lucie Castets pense que faire des "compromis étaient possibles" seulement "mesure après mesure". Cependant, elle a demandé au locataire de l’Élysée de "respecter le choix des Français : une candidate en phase avec le choix populaire".
Elle a insisté sur le fait que le programme présenté par l’alliance de gauche représente non seulement un changement d’orientation politique, mais aussi une transformation profonde de la méthode.
Lucie Castets mise sur une confiance entre les élus locaux et les prochains ministres. Elle veut valoriser "l’intelligence, l’autonomie et la créativité des acteurs de terrain".
En faisant un constat sur l’état du pays, la haute fonctionnaire a exprimé sa préoccupation concernant "l’appauvrissement des classes moyennes". a décrit une France "fragmentée" à la suite des dernières élections législatives. La directrice des Finances de la mairie de Paris a néanmoins conclu qu’il est possible de donner un "nouvel élan".