La présidente du groupe parlementaire de la France Insoumise à l’Assemblée nationale a réagi sur les "apéros géants" organisés dans certaines régions françaises.
Mathilde Panot a donné son avis ce mercredi 8 janvier sur les rassemblements constatés dans plusieurs villes de France, comme Paris et Lyon, pour marquer la mort de Jean-Marie Le Pen.
La cheffe de file des députés Insoumis a décrit le père de Marine Le Pen comme étant un "ennemi de la République". "Ceux qui sont choqués par ce qui s’est passé hier, une jeunesse qui continue ’d’emmerder le Front national’, sont dans un esprit Charlie le matin et puis le soir sont choqués que des gens puissent faire une blague ou un rassemblement symbolique sur la mort d’un dirigeant d’extrême droite qui était un "ennemi de la République", a expliqué l’élue du Val-de-Marne.
La nouvelle du décès du candidat à la présidentielle de 2022 a suscité des réactions contrastées, entre célébrations populaires et critiques politiques.
Lors de ces rassemblements, plusieurs centaines de participants ont exprimé leur opposition à l’héritage politique de Jean-Marie Le Pen. Feux d’artifice, chants et fumigènes ont ponctué ces événements, symbolisant selon certains une forme de rejet des idées portées par ce dirigeant d’extrême droite. Ces manifestations de joie ont été fortement critiquées par des internautes et des personnalités politiques. La figure de la France Insoumise a donné son avis sur la situation lors de son entretien à la radio.
Mathilde Panot a affirmé sur RTL : "Personne ne danse sur un cadavre, il faut arrêter de dire n’importe quoi", insistant sur le caractère symbolique des manifestations.
Les débats ne sont pas arrêtés là. Même l’actuel ministre de l’Intérieur s’est exprimé sur X. Bruno Retailleau a condamné ces évènements. De son côté, Jérôme Guedj, député socialiste, a jugé déplacé de se réjouir de la mort d’un individu. Par ailleurs, il a dénoncé les tentatives de minimisation du parcours de Jean-Marie Le Pen, notamment par François Bayrou. Ce dernier avait qualifié les nombreuses controverses entourant le fondateur du FN de simples "polémiques", une déclaration qui ne passe pas.