Jacques Witt/SIPA
Mathilde Panot, vice-présidente de la France Insoumise et députée du Val-de-Marne, était en visite en Algérie afin de "rencontrer des acteurs et actrices du mouvement populaire". Elle a été interpellée, mardi, à Bejaïa.
En déplacement en Algérie dans le cadre d’un "programme de rencontres" avec des personnalités politiques locales, Mathilde Panot, députée de La France insoumise du Val-de-Marne, a été arrêtée à Bejaïa avec ses accompagnateurs, mardi. La parlementaire a été ensuite ramenée "sous escorte" à Alger où "ils ont été placés sous surveillance dans un hôtel", rapporte le parti. Les Insoumis n’ont pas tardé à réagir à cette interpellation en dénonçant l’interruption forcée du programme de rencontres de l’élue et de son équipe. Dans un communiqué, le groupe réclame "la garantie de leur sûreté et le respect de leur liberté de circuler".
Dans un message publié, lundi, sur Facebook, Mathilde Panot a expliqué les raisons de sa visite en Algérie, depuis dimanche. La députée LFI y était en tant que militante de la révolution citoyenne. "Je suis venue avec mon suppléant, Mourad Tagzout, rencontrer les acteurs et actrices du mouvement populaire pour comprendre, apprendre et exprimer notre solidarité à cette révolution du sourire", a-t-elle écrit sur le récit de L’Express.
Sur Twitter, elle a dénoncé une arrestation sans motifs "après avoir échangé avec des étudiants et professeurs de la marche du mardi", rapporte Sputnik. L’élue était ensuite libérée avant une nouvelle arrestation pendant trois heures à un barrage routier, où les autorités algériennes ont saisi leurs passeports.
Lire toute l’actualité politique en métropole
7h de trajet au lieu de 3h30 car la route est bloquée à un endroit par des citoyens qui protestent contre l’injustice d’attribution de logements sociaux.
Depuis nous sommes sous surveillance dans un hôtel à Alger.
— Mathilde Panot (@MathildePanot) 2 octobre 2019
3/3 - Le groupe parlementaire déplore l’interruption forcée du programme de rencontres de @MathildePanot et de son équipe. Il demande la garantie de leur sûreté et le respect de leur liberté de circuler.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 2 octobre 2019