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Dans une interview qu’elle a accordée au Parisien, Marion Maréchal a fait quelques confidences sur différents sujets tels son école, Emmanuel Macron et la droite.
L’Institut des sciences sociales, économiques et politiques ou Issep a été inauguré en juin. La rentrée sera le 15 septembre avec déjà 60 élèves. Ces nombres nous montrent qu’on commence bien ; « Pari réussi », se réjouit Marion Maréchal au Parisien. Et les grossièretés prononcées à notre encontre ne nous perturbent en aucun cas, souligne-t-elle.
Effectivement, pas plus tard que la semaine dernière, on a vu une phrase écrite sur les murs de l’Issep. « On a pissé sur ton école Marion. Un Français, un vrai ». Pour Marion Maréchal, c’est « Une phrase d’adulte qui réfléchit comme un enfant de 4 ans ».
La petite fille de Jean-Marie Le Pen et ancienne députée est la directrice de l’Issep. Et cette nouvelle fonction, elle la prend à cœur. Cette année d’ailleurs elle ne s’est accordé « que quinze jours de vacances en août ». Très motivée dans cette nouvelle responsabilité, elle raconte que « La semaine dernière, on a refait des réunions de direction pour tout vérifier : les plannings, les informations pour les professeurs, mais aussi contrôler qu’on avait déjà tous les plans de cours pour chaque enseignant »
Marion Maréchal se dit loin de la politique. Mais interrogée sur la situation politique qui prévaut actuellement, elle n’a pas hésité à fustiger Emmanuel Macron. « C’est juste une incroyable machine à faire du commerce. Il est victime de son en même temps et a fini par tout confondre, rien n’est clair. En même temps, il voudrait être Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, Barack Obama et le général de Gaulle, les deux anciens présidents. Pourtant, on ne peut pas assurer sérieusement les fonctions d’un président tout en étant restant silencieux dans l’affaire Benalla et danser en faisant des DAB avec les footballeurs », lache-t-elle dans des propos rapportés par le Parisien.
Elle n’a pas hésité de taxer le chef d’Etat de "soubresaut de l’Histoire", "une anomalie" face aux autres mouvements politiques européens.
Quant à Laurent Wauquiez, Marion Maréchal avoue ne pas le craindre. « Il croit être le meilleur, mais ça ne marche pas », ajoute-t-elle. Concernant les élections européennes, Michel Barnier ou Jean Leonetti pourrait être la tête de liste de LR, pense l’ancienne députée. « Ah oui, c’est pas charismator, quand même… » se moque Marion Maréchal.
Même si elle s’est détachée du monde politique, l’ancienne députée du Vaucluse est toujours sous les feux des projecteurs. Pour ne citer que la publication dans le magazine Closer. Cet été, ce magazine a mis sur ses pages des photos de Marion Maréchal accompagnée de son nouveau compagnon Vincenzo Sofo. Sur ces photos, elle était en maillot de bain au bord de la plage en Italie.
« Je dépose une plainte à chaque fois que cela se produit . Ces photos sont d’une dégradation innommable. En plus, je me retrouve à la Une avec des photos de femmes de footballeurs en vacances… c’est n’importe quoi ! », déplore-t-elle.
D’un autre côté, la petite fille de Jean-Marie Le Pen a quitté le monde politique, elle n’est plus membre du Front National devenu Rassemblement National ou RN. Cependant, elle suit de très près les actualités. Interrogée sur l’avenir du parti, elle ne s’est pas exprimée. « Je me détache car je ne veux en aucun cas que l’Issep devienne un passage sécurisé pour le RN et ainsi, je ne donnerai aucun commentaire politique pour ne pas revenir là-dedans », fait-elle valoir.