La cheffe des EELV ne décolère pas ! Interviewée à la radio, elle a fustigé la prise de position du ministre des Finances qui dit "ne pas vouloir voter pour la France Insoumise".
Depuis la sortie des résultats du premier tour des législatives 2024, les consignes de vote vont bon train.
Les chefs de parti du Nouveau Front Populaire ont annoncé un désistement de leurs candidats arrivés en troisième place. Cette décision a été prise pour barrer la route au Rassemblement National. Du côté d’Ensemble, le discours est quelque peu similaire : pas une voix pour le RN. Certains responsables politiques du centre ont quand même nuancé leur discours.
Invité sur France Inter, Bruno Le Maire, a lancé un appel pour choisir un "candidat du camp social-démocrate, c’est-à-dire un représentant du Parti socialiste, du Parti communiste ou des Verts". Le membre du gouvernement sortant a quand même indiqué qu’il combattait le RN mais il ne vote pas pour la France Insoumise. L’ancien membre des Républicains a expliqué les raisons de cette exclusion : "des positions contre la nation française" venant du parti menée par Jean-Luc Mélenchon.
De passage sur la même chaîne à quelques minutes d’intervalle, Marine Tondelier n’a pas mâché ses mots pour critiquer ce tri spécifique de Bruno Le Maire. L’écologiste n’a pas hésité à dire que cette décision du ministre est "hors-sol", "lunaire". "Est-ce que le Rassemblement national a la possibilité d’être en majorité absolue à l’Assemblée nationale ? La réponse est oui. Est-ce que La France insoumise a la capacité d’être la majorité absolue à l’Assemblée nationale ? La réponse est non. Est-ce qu’ils ont la capacité d’avoir un Premier ministre ? La réponse est non. Donc il se trompe de problème", a analysé la Sécretaire Nationale d’Europe Ecologie les Verts.
Elle a rappelé que c’est grâce à un barrage républicain qu’Emmanuel Macron a gagné au second tour des deux élections présidentielles. "Ils ont choisi le déshonneur aujourd’hui, ils auront le déshonneur et la défaite", a fulminé Marine Tondelier. Elle a confié être "atterrée et extrêmement en colère". La cheffe des Ecologistes a évoqué un "comportement de lâche et de privilégié".