Si ses déclarations à l’encontre des prières de rues des musulmans de la semaine dernière ont choqué le monde politique et religieux, Marine Le Pen n’en démord pas. Celle qui est pressentie pour succéder à son père à la tête du Front national a réitéré sa position. Ainsi, elle persiste et fustige de nouveau les prières de rues des musulmans en se défendant de tout dérapage.
"S’agissant du terme occupation, je persiste et je signe", dixit Marine Le Pen. Suite aux virulentes réactions qu’a suscité sa comparaison des prières de rues des musulmans à une occupation, la vice-présidente du Front National a tenu une conférence de presse hier pour apporter des précisions sur ce qu’elle avait dit, sans pour autant s’en éloigner.
"L’Occupation de la Seconde Guerre mondiale est avec un grand O. Les occupations dont je parlais sont, celles-là, avec un petit o", a-t-elle expliqué avant d’ajouter que ses propos "ne constituent en aucune manière un dérapage mais bien une analyse tout à fait réfléchie et assumée". "En m’exprimant ainsi, je n’ai fait qu’exprimer tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Il apparaît aujourd’hui évident que le vrai défenseur de la République, c’est moi", a conclu Marine Le Pen.
Malgré le tollé provoqué par ses propos, Marine Le Pen a indiqué sur Europe 1 ce matin qu’elle ne comptait pas présenter des excuses : "je n’ai rien dit qui touche les musulmans. Je parle de ceux qui ont une vision politique de la religion et qui font plier les lois de la République".
En effet, pour elle, le fait de prier dans la rue est un acte politique. "Il y a assez de mosquées en France. Il y a des mosquées vides. C’est la raison pour laquelle, je vous dis que ce sont des actes politiques et non pas une simple démarche religieuse", a expliqué Marine Le Pen en ajoutant que les musulmans qui respectent la loi française la soutiennent dans son point de vue, se défendant ainsi d’être xénophobe et raciste.