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Selon la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen, sa nièce Marion Maréchal est tombée dans le "le piège des indigénistes, des racialistes" en déclarant ne "pas à s’excuser en tant que blanche et en tant que Française" pour la mort de George Floyd et d’Adama Traoré.
Face à aux morts d’Adama Traoré et de Georges Floyd, Marion Maréchal a lancé : "Je n’ai pas à m’excuser en tant que blanche". De son côté, Marine Le Pen a réagi à ses propos de sa nièce, jeudi 11 juin sur BFMTV, en indiquant que l’ancienne députée du parti n’aurait pas dû "se mettre sur un plan racial". La présidente du parti Rassemblement national a ensuite ajouté : "C’est tomber dans un double piège. Celui des indigénistes, des racialistes, alors qu’il faut rester sur un plan républicain".
Selon elle, la réflexion de Marion Maréchal consiste aussi "tomber dans le piège de l’américanisation, alors que rien ne se construit, en France, en fonction de communautés". "Moi je préfère me positionner dans la défense de notre constitution qui refuse toute base de communautarisme", a-t-elle encore déclaré.
Marion Maréchal a répondu à sa tante sur LCI en soulignant qu’il y avait "manifestement une incompréhension" avec elle. Elle a également tenu à indiquer qu’elle condamne le "racilisme" et pour elle, "le mot +blanc+ n’est pas un gros mot".
Sur FranceInfo, Nicolas Bay, eurodéputé et membre de la direction du RN, soutient Marion Maréchal, qui pour lui, a "dit quelque chose qui apparaît comme une évidence à des millions de Français". Le porte-parole du Rassemblement National Sébastien Chenu, quant à lui, a estimé qu’ : "On ne demande pas aux gens de s’excuser en tant de blanc. Moi je refuse de m’excuser en tant que citoyen", rapporte Le Figaro.
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