Marine Le Pen a tenu son premier meeting de l’entre-deux-tours à Avignon jeudi 14 avril. Elle s’est exprimée sur l’expulsion des 15 000 soignants.
Près de 10 jours du second tour de l’élection présidentielle 2022, Marine Le Pen a tenu son premier meeting à Avignon jeudi 14 avril.
Durant son discours, elle est revenue sur le thème de la santé ainsi que la suspension des soignants, relate BFMTV. "Je réintégrerai les 15 000 soignants expulsés comme des malpropres", a lancé la candidate RN devant de nombreux partisans.
Fin mars, elle s’est déjà exprimée sur cette décision en indiquant qu’il n’existe aucune raison sanitaire pour les soignants non-vaccinés d’exercer leur profession. "C’est plus qu’une absurdité, c’est une vraie injustice", s’est-elle indignée.
Outre la réintégration, la finaliste de la présidentielle a annoncé également qu’elle versera les salaires non-perçus par ces soignants expulsés. "Je leur verserai les salaires dont ils ont été injustement privés en le jetant dans l’angoisse et le désespoir", a-t-elle souligné.
Selon ses dires, un président de la République devrait se préoccuper de la vie concrète de ses compatriotes et le fait d’être une femme est sur ce point un atout pour elle. Avant le premier tour, la candidate a déjà souligné que ces professionnels de la santé ont "des familles, des enfants, des loyers à payer, parfois des remboursements à la banque...".
La ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, a déclaré devant l’Assemblée nationale le 20 octobre dernier que 7 930 soignants ont été suspendus en France. Selon le ministre de la Santé, Olivier Véran, deux tiers des soignants suspendus depuis le début de la pandémie ayant accepté de se faire vacciner, ont été réintégrés.
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