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La rencontre de près de deux heures s’est déroulée mercredi à l’Assemblée nationale. Aucune information n’a filtré au sujet de l’initiateur de cette longue rencontre entre Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan.
Dans une lettre ouverte en date du 31 mai, Marine Le Pen a proposé à Nicolas Dupont-Aignan de faire partie des "deux dernières places" d’une liste commune pour les élections européennes de 2019. La présidente du RN devenu FN lui a alors suggéré une rencontre aussitôt que possible afin de pouvoir travailler à l’élaboration d’une "charte commune". Le rendez-vous s’est déroulé mercredi à l’Assemblée nationale et a duré près de deux heures. "Je l’ai vue (Mme Le Pen). Cela faisait longtemps qu’on ne s’était pas parlé longuement", a confié le président de Debout la France. De son côté, la finaliste de la présidentielle de 2017 n’a pas pu être jointe dans l’immédiat.
Comme souligné par Le Figaro, Nicolas Dupont-Aignan n’a pas indiqué s’il était oui ou non à l’initiative de cette longue rencontre. Le député de l’Essonne a opposé dimanche une fin de non-recevoir à la présidente du RN en s’opposant "à la cuisine politicienne". "Nous ne gagnerons demain que si nous sortons du seul tête-à-tête avec Marine Le Pen", avait-il expliqué. Après cette annonce, l’eurodéputée a estimé que ce n’était pas très grave si Nicolas Dupont-Aignan voulait partir seul.
Nicolas Dupont-Aignan aurait le projet de lancer sa propre liste avec deux autres petits partis eurosceptiques, le Parti Chrétien-Démocrate (PCD) et le CNIP. Ces trois partis sont d’ailleurs réunis dans la coalition des Amoureux de la France. Ensemble, ils ont proposé une ébauche de "programme commun" pour ce scrutin.
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