Cette condamnation résulte des accusations formulées par Marine Le Pen, qui avait affirmé que l’association était impliquée dans un réseau d’immigration illégale entre les Comores et Mayotte.
Ce mercredi 11 septembre, la cour d’appel de Paris a maintenu la condamnation de Marine Le Pen, à une amende de 500 euros avec sursis pour diffamation envers la Cimade, une organisation de soutien aux migrants. Lors d’un entretien diffusé en janvier 2022 sur BFMTV, la dirigeante du Rassemblement national (RN), alors candidate à la présidentielle, avait suggéré que les associations humanitaires étaient parfois "complices des passeurs." En réponse à une question sur la complicité des associations dans les délits d’entrée, elle avait affirmé : "Parfois oui. Ils sont même complices des passeurs, oui, parfois." Elle avait ensuite directement accusé la Cimade d’organiser des filières clandestines à Mayotte.
Marine Le Pen avait critiqué les subventions attribuées aux associations. Elle avait demandé l’arrêt des aides financières pour celles qu’elle accusait d’organiser des activités illégales. En octobre 2023, le tribunal avait jugé ses propos diffamatoires. Il avait estimé qu’ils avaient "dépassé la mesure acceptable" et franchi les limites de la liberté d’expression.
Outre cette condamnation, Marine Le Pen et 26 autres personnes, ainsi que le RN, devront comparaître à partir du 30 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris pour des accusations de détournement de fonds publics européens.
Source : Lefigaro.fr