Prévue pour dimanche à Paris, la marche contre l’antisémitisme a été initiée par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et le président du Sénat, Gérard Larcher.
Dimanche à Paris, une marche contre l’antisémitisme, portée par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, démarrera depuis l’esplanade des Invalides à 15 heures pour aboutir à la place Edmond Rostand. Selon la préfecture de police de Paris, ce trajet empruntera l’avenue du Maréchal Galliéni, le quai d’Orsay, les boulevards Saint-Germain et Saint-Michel entre 15 heures et 19 heures.
Un dispositif de sécurité spécifique sera mis en place, entraînant des perturbations de la circulation sur la rive gauche de Paris. La fermeture de plusieurs stations de métro et de RER, dont Concorde, Assemblée nationale, Solférino, Saint-Germain des Prés, Mabillon, Odéon et Cluny-la-Sorbonne, est à prévoir.
Avec plus de 3000 policiers et gendarmes déployés, Gérald Darmanin a qualifié ce dispositif de sécurité de "très gros". Des unités d’élite, telles que la BRI, seront mobilisées pour garantir la sécurité des manifestants. Selon le ministre de l’Intérieur, cette marche est nommée "pour la République et contre l’antisémitisme, pour la France des droits de l’homme et pour Nation réunie, pour dénoncer les porteurs de haine et pour la libération des otages dont huit compatriotes."
La participation annoncée de Marine Le Pen et du Rassemblement national a suscité des critiques de la gauche, conduisant La France Insoumise à ne pas prendre part à la marche. Des représentants de la Conférence des évêques de France seront présents, mais la participation des musulmans sera limitée, certains regrettant l’absence de mention de l’islamophobie dans l’événement.
Source : Le Figaro