Marc Blondel, ancien secrétaire général de la confédération Force Ouvrière (FO), est décédé dimanche à l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris, à 75 ans, à la suite de troubles cardiaques.
Secrétaire général de 1989 à 2004, Marc Blondel était "un homme libre, laïc et républicain, selon Eric Marguerite, secrétaire général actuel, c’est une perte immense pour l’ensemble du monde syndical et pour les travailleurs réunionnais".
Il est décédé dimanche à Paris à l’âge de 75 ans.
Pour Jean-Marc Ayrault, c’était une "grande figure du monde syndical et social français qui a incarné pendant 15 ans la parole de son organisation".
"Militant de la laïcité, Marc Blondel a porté de nombreux combats et restera une personnalité marquante de la vie sociale française", ajoute-il.
Il a en effet été réélu trois fois à la tête de FO : en 1992, en 1996 et en 2000.
Marc Blondel prend sa carte à FO en 1958. Il devient secrétaire puis secrétaire général de la fédération des employés et cadres, puis membre du bureau confédéral, et prend le tête du syndicat.
FO rappelle dans un communiqué que "Marc Blondel était un fervent défenseur de la sécurité sociale de 1945", avant d’évoquer son combat contre le plan Juppé en 1995.
En 2011, l’ancien secrétaire général avait été condamné dans l’affaire des emplois fictifs de Paris. Il aurait bénéficié d’un garde du corps payé par l’hôtel de ville de 1990 à 1997 et avait été reconnu coupable de recel d’abus de confiance et de recel de détournement de biens publics. Il avait été dispensé de peine.
Marc Blondel manquera à plus d’un. Jean-Marc Ayrault, entre autres, dit avoir "échanger avec cet homme chaleureux sur l’actualité et constater son attachement constant à défendre ses convictions progressistes et à la défense des droits du monde ouvrier".