ALAIN ROBERT/SIPA
Alors que des militants écologistes ont bloqué le pont de Sully à Paris, vendredi 28 juin, dans le cadre d’un rassemblement pour le climat, ils se sont violemment fait dégager par des CRS. Sur le plateau de BFM TV, le ministre français de la Transition écologique, François de Rugy, a justifié l’action des CRS.
Dans le cadre d’une mobilisation pour lutter contre le dérèglement climatique, des militants se sont rassemblés sur le pont du 4e arrondissement de Paris. C’est une action qui se voulait "non-violente", selon le mot d’ordre du mouvement écologiste Extinction Rebellion, qui prône la désobéissance civile.
Mais alors que les manifestants se sont installés sur le pont de Sully, les CRS se sont servi de bombes lacrymogènes à plusieurs reprises, et à quelques centimètres de leurs visages, pour les déloger. La scène filmée par plusieurs journalistes et diffusée sur les réseaux sociaux a déclenché la polémique.
Interrogé sur ces images devenues virales et qui ont beaucoup choqué l’opinion publique, François de Rugy a expliqué que les manifestants, "très radicaux", bloquaient la circulation et refusaient d’obtempérer aux ordres des forces de l’ordre qui leur demandaient de dégager la voie. Selon lui, ils avaient utilisé une "technique non-violente, mais tout à fait bloquante", s’enchaînant les uns aux autres. "Ça se finit avec l’utilisation en effet de gaz qui ont pour but que les gens s’en aillent", a-t-il ajouté, défendant l’action des CRS.
Pour sa part, le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner a demandé au préfet un rapport sur les modalités de l’évacuation de cette manifestation, selon les médias.
Plutôt, l’actrice Marion Cotillard avait exigé une explication des autorités sur ces images qu’elle juge inadmissibles.
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