Après l’annonce des nouvelles restrictions pour freiner la flambée de l’épidémie de coronavirus en France, plusieurs figures de l’opposition, à commencer par Marine Le Pen, ont dénoncé des "mesures punitives". Sur Twitter, la patronne du Rassemblement national a appelé l’exécutif à "renoncer au pass sanitaire/vaccinal".
Dans la soirée du lundi 27 décembre, le chef du gouvernement et le ministre de la Santé ont donné une conférence de presse pour évoquer les mesures retenues par l’exécutif pour faire face à la flambée des cas de Covid-19 en France. Peu après les annonces, la candidate du Rassemblement national à la présidentielle, Marine Le Pen, a dénoncé "des mesures punitives qui n’ont aucun sens". "Comment accepter des mesures aussi ridicules que l’interdiction de danser, boire debout, manger dans un train ou l’obligation de porter un masque dans la rue ? ", s’est-elle demandée.
Pour contrer l’explosion des cas de Covid-19 sur le territoire, le gouvernement mise sur la vaccination. Afin d’inciter les Français à se faire inoculer, l’exécutif a présenté un projet de loi actant la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal pour un certain nombre d’activités et de lieux. Alors que les gens espéraient "un retour à la vie normale avec le vaccin", M. Le Pen a indiqué qu’ "aujourd’hui, ils vivent sous la menace permanente de nouvelles restrictions". Elle appelé sur Twitter à "renoncer au pass sanitaire/vaccinal" et à "prendre des mesures de bon sens".
Emmanuel Macron et le gouvernement n’ont cessé de mentir en connaissance de cause pour imposer leur stratégie perdante du tout vaccinal. Le vaccin n’empêchant ni de contracter ni de transmettre le virus, j’appelle à renoncer au pass sanitaire/vaccinal. (1/4) #Castex19h
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) December 27, 2021
Outre M. Le Pen, d’autres membres de l’opposition ont également fustigé les nouvelles restrictions annoncées lundi soir. "Faute d’avoir anticipé" cette nouvelle vague de coronavirus, "l’exécutif en est réduit à commenter la vague virale sans cohérence et en affaiblissant en prime l’Etat de droit", selon le député Eric Coquerel (LFI). Pour sa part, le député du Val-d’Oise, Aurélien Taché (ex-LaREM) a critiqué "le choix de la coercition" fait par gouvernement "avec son pass vaccinal" au lieu de " renforcer l’accès et la pédagogie pour la vaccination", rapportent plusieurs médias.
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