L’ancienne prétendante de la gauche pour le poste de Premier ministre envisage une carrière de députée. Elle vise une circonscription actuellement vacante en Isère.
Après sa candidature estivale au poste de Première ministre sous la bannière du Nouveau Front Populaire (NFP), Lucie Castets, 37 ans, pourrait se tourner vers l’Assemblée nationale, rapporte Ouest-France. Ancienne directrice des finances à la Ville de Paris, elle se montre désormais intéressée par un siège de députée. La semaine dernière, elle a présenté avec des élus de gauche les contre-propositions budgétaires du NFP, renforçant sa visibilité politique. Cependant, avant d’entrer au Palais-Bourbon, il lui faut une circonscription. Elle pourrait ainsi envisager l’Isère, où le 9 octobre, Hugo Prevost, député LFI élu en juillet, a démissionné après des accusations de ’faits graves à caractère sexuel’.
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Le départ d’Hugo Prevost crée une possible ouverture pour Lucie Castets, qui pourrait être soutenue par La France insoumise dans cette campagne grenobloise. Manuel Bompard, leader de LFI, confirme qu’ils discutent de cette option avec elle. Cependant, cette circonscription reste difficile à conquérir, en particulier pour une candidate venant de l’extérieur. En effet, lors de la dernière élection, Hugo Prevost l’avait remportée avec une faible marge de 1 300 voix face à Olivier Véran, dans le cadre d’une triangulaire. Un membre influent du Parti socialiste souligne l’intérêt de Castets pour un siège de députée, tout en soulevant des doutes. Selon lui, cette élection prévue dans les trois prochains mois pourrait s’avérer risquée pour Lucie Castets. Il se demande si elle ne ferait pas mieux d’attendre une circonscription plus favorable, par exemple lors d’une potentielle future dissolution de l’Assemblée.
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