Les avocats du député LREM Thierry Solère, Jean Reinhart, Mathias Chichportich et Marion Lambert-Barret, ont qualifié ces "nouvelles accusations" de "tout aussi infondées" que les premières.
Déjà mis en examen depuis 2019 pour huit chefs dont "fraude fiscale", "emploi fictif" et "financement illicite de dépenses électorales", Thierry Solère est visé par cinq nouvelles infractions. Le député LREM des Hauts-de-Seine et conseiller d’Emmanuel Macron a été alors mis en examen lundi pour "détournement de fonds publics", "trafic d’influence passif" et pour manquements aux obligations déclaratives à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), a déclaré le parquet de Nanterre, jeudi 3 février. L’élu est soupçonné notamment d’avoir utilisé à des fins personnelles une partie de ses frais de mandat, entre 2012 et 2019.
Ses avocats Jean Reinhart, Mathias Chichportich et Marion Lambert-Barret n’ont pas tardé à réagir. Ils ont qualifié ces "nouvelles accusations" de "tout aussi infondées" que les premières. A leur avis, leur client était "innocent de toute infraction", rapporte Franceinfo. Après son interrogatoire, la mise en examen de Thierry Solère était liée au détournement de ses frais de mandat. Avant un récent changement, l’utilisation de cette enveloppe, destinée à couvrir la location d’une permanence électorale, ses déplacements ou sa correspondance n’avait pas fait l’objet d’un contrôle et s’inscrivait en pleine zone grise. Ce qui permettait à certains élus d’en retirer un revenu complémentaire.
Thierry Solère, à l’instar d’une dizaine d’autres parlementaires, avait été signalé à la justice en décembre 2019 par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
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