À la suite de ses prises de position publiques sur un supposé "lobby LGBT à l’Assemblée nationale", le parti présidentiel a mis, une dernière fois, en garde jeudi la députée Agnès Thill de ses excès.
La LREM a condamné avec fermeté un tweet, déjà supprimé, de la députée de l’Oise, Agnès Thill. Elle a parlé de la procréation médicalement assistée dénonçant un puissant "lobby LGBT" à l’Assemblée nationale. Agnès Thill a mis en avant que "l’Assemblée nationale n’est pas la France".
Selon Philippe Grangeon et Gilles Le Gendre, le message de la députée de l’Oise est contraire aux valeurs de La République en marche. Ils ont ajouté que ces mots "lobby LGBT" ont une signification homophobe. "Tes propos n’expriment pas une conviction. Ils constituent une mise en cause insidieuse de certains de nos collègues", ont poursuivi les deux cadres du parti.
Agnès Thill a indiqué son regret envers ses propos qui ont heurté quelques-uns de ses collègues. Elle a ainsi ajouté qu’elle n’a jugé personne, mais que chacun puisse s’exprimer sereinement.
Toutefois, Philippe Grangeon et Gilles Le Gendre ont estimé que la députée de l’Oise aurait dû former des excuses plus appropriées. Quant au porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, le message d’Agnès Thill est totalement "inacceptable".
Agnès Thill a déjà fait polémique en juillet sur Twitter. "Le suicide n’est pas interdit en France", a-t-elle répondu à un internaute favorable à l’euthanasie.
>> À lire aussi nos articles sur les agressions homophobes
(Source : huffingtonpost.fr)