Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a défendu "la loi relative à la sécurité globale", un sujet brûlant à l’Assemblée nationale.
Sur les ondes d’Europe 1, ce mercredi 18 novembre, le ministre de l’Intérieur a tenu à défendre "la loi relative à la sécurité globale". Gérald Darmanin estime que "ce texte de loi va gêner un certain nombre de personnes qui n’aiment pas la police". Il s’agit d’une proposition de loi des députés de la majorité Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot.
Cette loi a pour objectif à "protéger ceux qui nous protègent" en encadrant la diffusion de l’image des policiers et gendarmes, selon le ministre de l’Intérieur, résumant ce texte d’une formule : "filmer oui, traquer les policiers non".
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La disposition représentant la plus grande polémique pour cette proposition de loi est l’article 24. Il prévoit, en effet, de pénaliser d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende la diffusion de "l’image du visage ou tout autre élément d’identification" d’un gendarme ou d’un policier en intervention lorsque l’enregistrement a pour objectif.
"Ce texte de loi va gêner un certain nombre de personnes qui n’aiment pas la police", explique Gérald Darmanin, insistant sur la nécessité de "protéger les policiers et les gendarmes, très largement attaqués ces derniers temps" et "en même temps de garantir la liberté d’informer".
Le ministre de l’Intérieur déclare aussi que les "citoyens qui le souhaitent pourront toujours filmer les interventions de police et s’ils voient des choses qui sont contraires évidemment à la déontologie, de les adresser au procureur de la République".
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