Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, l’a assuré dans le Journal du Dimanche. Cet article, interdisant l’usage "malveillant" d’images des forces de l’ordre, est à l’origine d’une "crise politique".
L’article 24 de la loi "Sécurité globale" prévoit de punir l’usage "malveillant" d’images des forces de l’ordre. Face au tollé provoqué par le texte, l’idée a été évoquée de le remplacer par une autre disposition dans le projet de loi "confortant les principes républicains".
A lire aussi > Lois sur la "sécurité globale" et séparatisme : un appel lancé à Emmanuel Macron
La majorité a promis une "réécriture" de cet article 24 de la loi "Sécurité globale", qui est vivement critiqué par les opposants pour son atteinte à la liberté d’informer. Le texte devrait passer devant le Sénat en janvier 2021 avant de revenir à l’Assemblée nationale.
A lire aussi > Loi "sécurité globale" : création d’une commission pour "une nouvelle écriture" de l’article 24
Dans un entretien au JDD, le ministre de l’Intérieur a indiqué que le texte ne sera pas recyclé dans le projet de loi contre les séparatismes. Gérald Darmanin laisse au Parlement le soin de trouver la nouvelle formulation. "Être policier ou gendarme, c’est très particulier. On doit continuer à protéger spécifiquement les forces de l’ordre", a-t-il tenu à souligner.
A lire aussi > Loi "sécurité globale" : création d’une commission pour "une nouvelle écriture" de l’article 24
Suivez toute l’actualité politique en France sur Linfo.re