Actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, le projet de loi climat prévoit la suppression des lignes aériennes intérieures lorsque le même trajet en train met moins de deux heures et demie.
Dans la soirée de samedi 10 avril, l’Assemblée nationale a voté en première lecture la suppression de certaines lignes aériennes intérieures, en cas d’alternatives en train de moins de 2h30. Ainsi, la mesure vise à supprimer des liaisons entre Paris et Nantes, Lyon ou Bordeaux.
"Nous avons choisi (le seuil en train de) 2h30, car 4 heures ça vient assécher des territoires souvent enclavés, comme le grand Massif central…", a argumenté le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
Les parlementaires PS et la droite ont massivement manifesté leur opposition. Le PS Joël Aviragnet (Haute-Garonne) a mis en garde contre les pertes d’emplois dans l’aéronautique. A droite, Jean-Marie Sermier et Martial Saddier (LR) ont dénoncé une mesure cassant une filière d’exception.
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