Mercredi 30 août, au cours de sa réunion avec les dirigeants des partis d’opposition, Emmanuel Macron a dit que la limitation du nombre de mandats présidentiels, l’empêchant de se représenter en 2027, est une "funeste connerie".
À un moment de la réunion, le président avait réagi à une proposition de Jordan Bardella, chef du Rassemblement national, à propos d’un septennat unique. Le locataire de l’Élysée a estimé que la limitation du nombre de mandats présidentiels est une "funeste connerie" pendant son entretien avec les dirigeants des partis d’opposition à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), ont révélé deux participants à la presse française.
Selon ces informateurs, le chef de l’État a dit : "ne pas pouvoir être réélu est une funeste connerie", rapportent les médias français comme Europe 1. Jean-Luc Mélenchon a renchéri sur X : "Macron a craqué. Il a dit : ’ne pas pouvoir être réélu est une funeste connerie’. Pouvoir abréger celui-ci par référendum révocatoire serait un soulagement général". À noter que le leader des Insoumis était absent lors des discussions. Par ailleurs, un participant de la majorité, pour sa part, a tenu à nuancer qu’Emmanuel macron a "peut-être fait une plaisanterie sur ce thème".
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Jusqu’à tard dans la nuit, le chef de l’État a tenu une réunion confidentielle avec les principaux dirigeants des partis d’opposition, qu’ils soient issus de la gauche ou de la droite. Depuis l’introduction d’une réforme par Nicolas Sarkozy en 2008, la France limite désormais le nombre de mandats présidentiels à deux consécutifs. Lors de son passage dans l’émission animée par Pascal Praud ce mardi, l’ancien président est revenu dessus.
"Dix ans, c’est immense (...). Le pouvoir, c’est dangereux, on s’y habitue. C’est une drogue dure. Dix ans, c’est largement suffisant", avait expliqué Nicolas Sarkozy.
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