Le président français a exhorté les acteurs concernés à respecter l’accord réalisé, dans le but de « restaurer la souveraineté du Liban sur son territoire ».
Depuis la fin des hostilités entre Israël et le Hezbollah, la situation au Liban reste fragile. Si un cessez-le-feu a été signé, son application se révèle plus complexe que prévu.
Lors d’un échange téléphonique avec son homologue libanais Joseph Aoun, Emmanuel Macron a réaffirmé l’importance de respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu. Cet accord prévoyait notamment le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban avant le 26 janvier. Via son premier ministre Benyamin Netanyahou, Israël a indiqué un report du retrait de ses forces, suscitant l’inquiétude de la communauté internationale et du Liban. Le chef d’Etat a insisté sur une mise en œuvre rapide pour éviter toute détérioration de la stabilité dans la région.
Emmanuel Macron a mis en avant les efforts des forces armées libanaises (FAL), qui jouent un rôle central dans la mise en œuvre des conditions nécessaires au cessez-le-feu. Ces forces doivent se déployer aux côtés de la FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban) pour sécuriser le Sud du pays. Parallèlement, l’armée libanaise se prépare à déployer ses forces dans le sud du pays, en coordination avec les Casques bleus de l’ONU. Le Hezbollah, quant à lui, s’est engagé à retirer ses combattants et à démanteler ses infrastructures militaires dans la zone.. La France, avec les États-Unis, avait activement contribué aux négociations ayant conduit à cette trêve.
Le président libanais Joseph Aoun a, lui aussi, souligné la nécessité pour Israël de respecter ses engagements afin de maintenir la stabilité dans le Sud. Depuis le 27 novembre, date d’entrée en vigueur du cessez-le-feu, des avancées notables ont été enregistrées. Cependant, toute tergiversation pourrait compromettre les progrès réalisés.