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Sébastien Delogu, député insoumis des Bouches-du-Rhône, est prêt à jeter l’éponge si la réforme des retraites va jusqu’au bout.
Sur BFM Marseille, Sébastien Delogu a dit que si la réforme des retraites est confirmée, "il est fort possible que je démissionne de mes fonctions, ou du moins que je ne remette plus les pieds à l’Assemblée". Le député des Bouches-du-Rhône a affirmé que sa décision a été poussée par une forme de "dégoût" éprouvé pour l’Assemblée nationale.
Dans sa ligne de mire, d’autres député.e.s (comme la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet) qui auraient, d’après lui, "des actions" dans de grandes sociétés, et qui seraient "dissimulés en tant que représentants du peuple". Dans des propos retranscrits par d’autres médias nationaux comme Le Figaro, il a continué : "on leur dit de taxer les superprofits et les dividendes mais ça ne les arrange pas parce qu’eux-mêmes sont actionnaires de ces sociétés qui créent les crises dans lesquelles nous, le peuple, nous vivons".
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La situation est telle que le député insoumis de Marseille affirme ne plus parvenir à regarder les gens en face, et leur dire qu’au Palais Bourbon, "on peut s’occuper de vous". Selon lui, bien évidemment "qu’on a la possibilité de s’occuper d’eux et de mener une bataille", mais lui, en tout cas, il dit ne plus vouloir y remettre les pieds parce que le député souhaite "organiser la population et être auprès d’eux pour leur expliquer ce qu’il se passe à l’Assemblée".
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