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À la suite de la publication de la Lettre d’Emmanuel Macron aux Français pour le lancement du grand débat, plusieurs personnalités politiques ont réagi dimanche soir.
Dans une lettre publiée aux Français, le président de la République, Emmanuel Macron, a appelé dimanche soir le plus grand nombre à participer au "grand débat national". Il a proposé de limiter le débat autour des questions des services publics ou encore le référendum d’initiative citoyenne (ric).
Le grand débat tournera, par ailleurs, autour de quatre grands thèmes, à savoir la fiscalité, le pouvoir d’achat, environnement et la démocratie. La remise en cause de l’IVG, de la peine de mort et du mariage pour tous seront en revanche exclus du débat.
"L’idée c’est d’aller partout, dans tous les interstices des territoires et de la République et de n’oublier personne", a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.
Dès la publication de cette Lettre aux Français, plusieurs personnalités politiques n’ont pas manqué de réagir.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a déploré sur son compte Twitter l’interdiction de parler ou du référendum sur l’ISF (Impôt sur la fortune).
@EmmanuelMacron ne veut pas du retour de l’#ISF ? Il ne veut même pas qu’on en parle ? Imposons lui un référendum sur son rétablissement 👇👇🏽👇🏿 https://t.co/jm2tmmME76
— Olivier Faure (@faureolivier) 13 janvier 2019
Le patron de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a pour sa part parlé d’"une grande diversion".
Le grand débat ? Une grande diversion. On refait le débat de la présidentielle mais le gouvernement fixe les conclusions. Rappel : après le « Débat » DOM-TOM et celui sur l'Europe, aucun résultat. La France de #Macron est-elle vouée aux bavardages ?
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 13 janvier 2019
Le chef de file de Générations, Benoît Hamon, a quant à lui estimé que cette Lettre "déçoit". Selon lui, elle est à la fois "faible et prévisible", mais aussi sans souffle ni vision.
La lettre d'@EmmanuelMacron est explicite. On ne bougera pas la répartition des richesses et il faut continuer à réduire la dépense publique. En matière de démocratie, tous les sujets sont ouverts à la discussion sauf le rôle du Président de la République. Faible et prévisible.
— Benoît Hamon (@benoithamon) 13 janvier 2019
Pour le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, le chef de l’État ne cherchait qu’à "gagner du temps".
Avec sa #LettreAuxFrançais, @EmmanuelMacron ne cherche qu'à gagner du temps.
Le seul #GrandDébat c'est un #Référendum sur des décisions concrètes. Assez de bla-bla !
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 13 janvier 2019
Quant au président des Patriotes, Florian Philippot, la Lettre aux Français est "longue et illisible".
#LettreAuxFrançais : extrêmement longue, illisible, et surtout des questions souvent fermées, orientées, des sujets fondamentaux absents, rien sur l’UE !...https://t.co/lF8qmO7Rj0
— Florian Philippot (@f_philippot) 13 janvier 2019
La porte-parole des députés LREM, Olivia Gregoire, a de son côté estimé qu’Emmanuel Macron a posé "de vrais enjeux sur la table".
Une #LettreAuxFrançais dans laquelle je reconnais totalement @EmmanuelMacron
✔️ un président qui pose de vrais enjeux sur la table #économie #social
✔️ un président qui ouvre toutes les questions notamment celles attendues #citoyenneté
✔️ un président qui va rendre compte 2/2— Olivia Gregoire (@oliviagregoire) 13 janvier 2019
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