FRANCOIS GREUEZ/SIPA
Le ministre de l’Intérieur l’a annoncé dimanche 12 décembre. Ce groupuscule d’ultradroite est soupçonné d’être impliqué dans des violences commises lors du meeting d’Eric Zemmour à Villepinte.
L’avenir du groupuscule d’ultradroite "les Zouaves" s’assombrit. Le ministre de l’Intérieur a affirmé, dimanche, avoir engagé la procédure de dissolution de ce mouvement, soupçonné d’être impliqué dans les violences commises lors du premier meeting d’Eric Zemmour, en Seine-Saint-Denis.
Gérald Darmanin a rappelé que ce groupuscule d’ultradroite est composé "de personnes qui (viennent) soit du GUD (ancien syndicat étudiant d’extrême droite, NDLR), soit d’Action française, c’est-à-dire de mouvements d’ultradroite bien connus".
"Si un contradictoire nous donne raison, en tout cas si nous pensons que nous avons raison, nous irons dissoudre ce groupement de fait en Conseil des ministres", selon M. Darmanin auprès du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
Le locataire de la Place Beauvau a profité de l’occasion pour rappeler les dissolutions prononcées contre "les groupuscules islamistes". Il a notamment cité le CCIF, BarakyCity et le collectif Cheikh Yassine, dans le sillage de l’assassinat de Samuel Paty en octobre 2020.
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