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Le jeudi 13 février, Laurent Wauquiez a confirmé au Figaro son intention de briguer la présidence des Républicains. Il affrontera Bruno Retailleau, dont la candidature a été officialisée la veille. Depuis Valence, Wauquiez a adressé une critique à son adversaire, estimant que le pays nécessitait un ministre de l’Intérieur pleinement engagé dans ses fonctions.
Laurent Wauquiez a confirmé dans Le Figaro le jeudi 13 février son intention de briguer la présidence des Républicains. Il emboîte ainsi le pas à Bruno Retailleau, candidat déclaré la veille. Cette annonce ouvre la voie à une compétition interne au sein du parti. Lors d’un rassemblement à Valence, Wauquiez a ouvertement critiqué son concurrent, affirmant que le ministre de l’Intérieur devait se consacrer entièrement à ses responsabilités gouvernementales. Il assure avoir cherché à éviter une guerre de leadership, mais son entourage estime que Retailleau a pris le risque de diviser le parti.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes revendique son indépendance vis-à-vis de François Bayrou et affirme vouloir incarner une droite sans attache gouvernementale. "Je ne dois rien à François Bayrou. J’ai donc la liberté de porter la parole de la droite sans être lié par la solidarité gouvernementale", a-t-il affirmé, relaient TF1Info et d’autres médias nationaux.
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Lors d’une réunion stratégique matinale des Républicains, Bruno Retailleau a balayé les accusations du camp de Laurent Wauquiez, qui lui reproche d’avoir rompu un accord tacite sur la répartition des rôles au sein du parti et du gouvernement. Laurent Wauquiez, lui, met en avant sa volonté de fédérer les adhérents s’il est élu président du parti. Il prévoit de se déplacer dans chaque fédération pour échanger avec la base avant le vote. Son objectif est de construire une droite unie, capable de reconquérir les électeurs ayant basculé vers Emmanuel Macron ou les formations nationalistes.
S’il prend la tête des Républicains, il promet d’apporter son soutien à Bruno Retailleau dans ses fonctions au ministère de l’Intérieur, estimant que chacun doit se consacrer pleinement à son engagement.
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