Lors du rassemblement contre la réforme des retraites, mardi 24 septembre, à Paris, le chef de file de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé la répression policière à l’encontre des manifestants lors de la mobilisation des "Gilets Jaunes", samedi 21 septembre.
Interpellé par un manifestant sur les violences policières, mardi, en marge de la mobilisation contre la réforme des retraites à Paris, Jean-Luc Mélenchon y est allé sans détour. Comme le montrent plusieurs vidéos de journalistes présents sur place,l’ancien candidat à la présidentielle a qualifié les policiers de "barbares". Il a alors lancé un appel à la prudence martelant qu’"ils ne s’arrêtent plus maintenant". M. Mélenchon a même indiqué que s’il y était, des membres des forces de l’ordre l’auraient tué.
Un manifestant interpelle @JLMelenchon sur les violences policières :
« C’est des barbares, soyez prudent, ils ne s’arrêtent plus maintenant ! » pic.twitter.com/NkNByswc8J
— Clément Lanot (@ClementLanot) 24 septembre 2019
"Ils sont de plus en plus violents"
La grande journée de manifestation des "Gilets Jaunes", samedi dernier, a été émaillée de débordements sous l’impulsion des black blocs, rappelle Le Figaro. Le chef de La France Insoumise a conseillé de faire attention. "Eux, ils agressent tout le monde. Ils sont de plus en plus violents", a-t-il argué, en faisant allusion aux forces de l’ordre.
Indigné par ces propos, Christophe Castaner a estimé que ce sont des "insultes à nos forces de l’ordre mobilisées, chaque jour, pour protéger les Français, au péril de leur vie". Le ministre de l’Intérieur a alors exigé des excuses de la part de Jean-Luc Mélenchon, notent plusieurs médias. Les syndicats policiers ont également exprimé leur colère, dénonçant des "idées dangereuses, qui nourrissent la violence à l’encontre des forces de l’ordre". Pour eux, M. Mélenchon n’est pas digne de sa fonction.
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