Devant le Sénat, ce mercredi après-midi, le premier ministre Jean Castex a fait savoir que "les mots du président s’inscrivent en toute cohérence avec ce que nous faisons". Il faisait référence aux mots d’Emmanuel Macron dans les colonnes du Parisien qui s’en est directement pris aux personnes non vaccinées contre le coronavirus. "(…) les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder (…)", disait-il.
Au micro du Parisien, mardi 4 janvier au soir, le chef de l’État Emmanuel Macron s’est directement pris aux personnes non vaccinées contre le coronavirus. "(…) les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder (…)", disait-il. Les propos du président de la République ont d’ailleurs immédiatement fait réagir ses opposants politiques.
"Les mots du président s’inscrivent en toute cohérence avec ce que nous faisons", a fait savoir Jean Castex devant le Sénat. "Nous avons l’impérieuse nécessité de faire progresser la vaccination dans ce pays", a-t-il indiqué.
Le premier ministre a par ailleurs souligné que le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, qui a été mis sur pause hier, "est un outil majeur pour lutter contre cette pandémie qui galope". Pour lui, la France a besoin de ce texte pour faire progresser la vaccination.
Interrogé sur la sortie fracassante d’Emmanuel Macron qui disait avoir "très envie d’emmerder" les non-vaccinés "jusqu’au bout", le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, persiste et signe : "Qui emmerde la vie de qui aujourd’hui ? Ce sont ceux qui s’opposent au vaccin !"