Au lendemain du second tour des législatives, la présidence de la commission des Finances est au centre des débats chez les partis qui revendiquent la tête du groupe de l’opposition.
Dès dimanche soir après l’annonce des résultats du second tour aux législatives, le Rassemblement national, qui revendique être la première opposition avec 89 députés, a réclamé la présidence de la commission des Finances qui est la plus prestigieuse des commissions permanentes au sein de l’Assemblée nationale.
De son côté, Sébastien Chenu, député RN réélu dans la 19e circonscription du Nord, a indiqué au micro d’RTL lundi 20 juin que la présidence de la commission des Finances doit revenir au premier groupe d’opposition, c’est-à-dire au Rassemblement national. Après le score historique que le RN a réalisé aux élections législatives, plusieurs députés du parti d’extrême droite revendiquent le privilège de présider la commission des Finances.
Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et député du Loir-et-Cher, a commenté cette actualité sur franceinfo en indiquant que "constitutionnellement, c’est le premier groupe d’opposition". "Il ne faut jamais jouer avec les éléments constitutionnels", a aussi fait remarquer le ministre.
De son côté, la députée LFI et Nupes de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, a réagi à ce commentaire de Marc Fesneau sur Twitter en soulignant qu’il n’y a "rien de constitutionnel" dans cette histoire. Selon la députée Insoumise, la présidence de la commission est rattachée au "règlement intérieur" et elle rappelle que cette attribution fait l’objet d’un vote de l’Assemblée nationale.
Clémentine Autain a encore ajouté : "et ce n’est pas le plus gros groupe d’opposition, mais la candidature qui reçoit le plus de suffrages, les députés de la majorité ne votant pas". Elle a alors conclu : "La Nupes est donc la mieux placée", rapporte Francetvinfo.fr.
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