Après le score inédit du Rassemblement national au premier tour des élections législatives, plus de 150 candidats arrivés en troisième position se sont retirés pour bloquer l’extrême droite.
Lundi 1er juillet, plusieurs candidats de gauche et macronistes se sont retirés au lendemain du score écrasant du Rassemblement national au premier tour des législatives. Cette décision a été prise pour bloquer l’extrême droite d’obtenir la majorité absolue, rappelle TF1.
Selon un décompte provisoire de la presse française, quelque 155 candidats engagés dans des triangulaires se sont déjà désistés.
Jordan Bardella a de nouveau dénoncé des "alliances du déshonneur".
Ces candidats sont engagés dans des triangulaires et sont arrivés en troisième position. Dans le détail, sur les 155 désistements, 104 sont rattachés au NFP, dont 38 insoumis, 28 socialistes, 20 écologistes, 16 communistes, un candidat Place publique et un autre de Générations, rapporte France Bleu.
Ce chiffre est plus que le double de la majorité sortante, puisque 48 candidats se sont retirés : 35 Renaissance, 6 Modem, 6 Horizons et un UDI.
Pour rappel, Gabriel Attal a appelé au désistement des candidats Ensemble arrivés au troisième rang pour "empêcher le RN d’avoir une majorité absolue". Plusieurs d’entre eux ont entendu cette ligne défendue par le chef du gouvernement. Entre autres, on peut citer Albane Branlant qui s’est retirée dès dimanche soir dans la 1re circonscription de la Somme. "Je fais la différence entre les adversaires politiques et les ennemis de la République", a-t-elle affirmé.
A noter que les candidats ont jusqu’à 18 heures mardi 2 juillet pour se désister et réduire le nombre de triangulaires.
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