Le mardi 11 juin, Gabriel Attal a rompu le silence pour partager son intention de s’engager dans la course aux élections législatives.
Sur TF1, le Premier ministre affirme : "c’est moi qui mènerai cette campagne" des élections législatives anticipées pour le compte de la majorité. Comme le rappelle France 24, Gabriel Attal avait, par ailleurs, estimé "soudaine" voire "brutale" la décision d’Emmanuel Macron quant à la dissolution de l’Assemblée nationale. L’ancien ministre de l’Éducation entend mener la campagne "en tant que chef de la majorité, Premier ministre, avec l’identité qui est la (sienne) (...) c’est-à-dire toujours écouter les Français, même quand ça ne fait pas toujours plaisir ce qu’on entend, essayer de prendre des décisions concrètes, régler les problèmes". Cela avec des "priorités". Il cite "les grands services publics que sont la santé, l’école, le pouvoir d’achat et l’emploi, l’écologie".
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Pour Gabriel Attal, la transition vers les élections législatives après un résultat en deçà de 15 % aux Européennes nécessite une approche réfléchie. Avec la multiplication des listes aux Européennes (38), comparées aux trois blocs traditionnels aux législatives, le paysage politique se redessine. Ces élections mettent en lumière les enjeux concrets du quotidien des Français, selon lui. Il critique aussi lesdits ’extrêmes’, fustigeant à la fois le programme économique radical du RN et la violence perçue chez LFI, illustrée notamment par leur participation à des manifestations controversées et des actes symboliques forts à l’Assemblée nationale.
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