Edouard Philippe s’est exprimé sur les élections législatives dans le "20 heures" de TF1. Il s’est dit favorable à un "accord technique" entre le camp présidentiel et Les Républicains (LR).
Mardi 9 juillet soir, Edouard Philippe a été invité du "20 heures" de TF1 deux jours après les élections législatives, rapporte France Info. "Le président va devoir nommer un Premier ministre et la logique des institutions, c’est qu’il se tourne vers la formation politique, ou plus exactement vers l’organisation politique qui est majoritaire", a annoncé l’ancien Premier ministre.
Il s’est dit ainsi favorable à un "accord technique" entre le camp présidentiel et Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale.
Edouard Philippe a expliqué que le Nouveau Front populaire compte aujourd’hui 182 députés, mais il y a un autre bloc, au centre, composé de Renaissance, du MoDem, d’Horizons, et des LR. "Qui n’est pas un bloc constitué, je le reconnais, mais qui, si on le prend dans son ensemble, fait 220 députés, donc plus que le Nouveau front populaire", a-t-il détaillé.
Le président du parti Horizons est ainsi pour "un accord de centre et de droite" qui permettrait d’être majoritaire ou plus exactement d’avoir une majorité relative. "Faible, mais relative".
Dans un communiqué, les députés Horizons ont appelé mardi soir les partis politiques de la droite républicaine aux sociaux-démocrates à conclure "un accord politique garantissant la stabilité". "Est-ce qu’à l’intérieur de ce bloc, on est capable de s’entendre, non pas du tout sur une coalition (...) mais sur un accord technique qui permet d’avancer et de gérer les affaires du pays pendant au moins un an ?", a signifié Edouard Philippe.
Des leaders LR ont également souhaité barrer la route à une arrivée de la gauche au pouvoir. Ils ont par ailleurs plaidé pour un Premier ministre issu de leur parti. "Le gouvernement doit être dirigé par quelqu’un de ce parti, de façon à ce qu’il y ait bien un changement dans le pays", a martelé Xavier Bertrand sur le plateau de "L’Evenement" sur France 2 mardi. De son côté, Olivier Marleix a estimé que "le président Macron devrait nommer un Premier ministre issu des Républicains".
> A lire aussi : Édouard Philippe estime qu’Emmanuel Macron a "tué la majorité"