Le cadre est désormais posé pour le second tour des élections législatives. Les candidatures se sont closes mardi 2 juillet à 18h00, avec plus de 200 désistements en vue de former un ’front républicain’ contre un Rassemblement national proche de la majorité absolue.
Plus de 200 désistements ont été enregistrés pour le second tour des élections législatives, selon les médias francophones comme TV5Monde. Parmi eux, 127 membres du Nouveau Front populaire de gauche, 81 candidats de la coalition macroniste Ensemble pour la République, 3 députés Les Républicains, et une élue ultramarine sans étiquette. Ces désistements visent principalement à éviter les triangulaires et quadrangulaires où le Rassemblement national pourrait l’emporter, comme observé en Haute-Garonne et dans l’Hérault. Gabriel Attal a, par ailleurs, souligné qu’il n’y avait pas de coalition ou d’alliance avec LFI. L’objectif est de bloquer Jordan Bardella et les siens pour empêcher une majorité absolue de 289 députés, rendant ainsi plus complexe la formation d’un gouvernement alternatif en cas de succès du RN.
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Emmanuel Macron a insisté pour qu’aucune voix ne soit donnée à l’extrême droite, rappelant que la mobilisation de la gauche avait facilité son accession à la présidence en 2017 et en 2022. Par ailleurs, l’intersyndicale CFDT, CGT, Unsa, FSU et Solidaires ainsi qu’un millier d’historiens ont appelé à soutenir les candidats les mieux placés pour battre l’extrême droite. Le CRIF maintient, pour sa part, sa ligne "ni RN, ni LFI". Le RN a déjà obtenu 39 députés au premier tour, avec Marine Le Pen en tête dans le Pas-de-Calais, et le parti est leader dans 296 des 443 circonscriptions qualifiées. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, l’extrême droite pourrait gouverner la France avec Jordan Bardella à Matignon.
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