Cette assemblée plénière de la gauche a pour objectif de proposer un Premier ministre qui ne sera "ni François Hollande, ni Jean-Luc Mélenchon".
La gauche unie autour du Nouveau Front populaire - qui rassemble la France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), Les Écologistes et le Parti communiste français (PCF) – est la grande gagnante du second tour des élections législatives avec 174 sièges. Dans la soirée du dimanche, après la sortie des résultats provisoires, la députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain a lancé un appel à la gauche pour une réunion ce lundi "en assemblée plénière". Le but est de proposer un Premier ministre qui ne sera "ni François Hollande, ni Jean-Luc Mélenchon". Plutôt dans la soirée, ce dernier avait demandé à Emmanuel Macron à de nommer un ou une Première ministre du Front populaire. "Aucun subterfuge, arrangement ou combinaison ne serait acceptable", a martelé l’insoumis sur les propos repris par Le Parisien. Il a d’ailleurs refusé toute forme de négociation avec le parti présidentiel à l’issue du second tour des élections législatives.
Interrogé sur la nomination du Premier ministre, François Hollande a assuré qu’il n’est pas candidat à Matignon. L’ancien président de la République, élu député en Corrèze, estime que le Nouveau Front populaire doit "chercher, s’il peut, à agréger d’autres familles politiques". Il a toutefois reconnu toute la complexité de cette situation. De son côté, Raphaël Glucksmann (Place publique), appelle à "se comporter en adulte" et "parler, discuter et dialoguer" face à la formation d’une "assemblée divisée", appelant à "se comporter en adulte" et "parler", "discuter" et "dialoguer". Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste qui a perdu son siège au premier tour a, quant à lui, affirmé qu’ils acceptent le défi posé par les Français, qui est celui de réussir.
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