Les adversaires du président de la République ont enchaîné les appels à la démission de la Première ministre Élisabeth Borne, surtout après l’échec d’Ensemble à obtenir la majorité absolue à l’issue des élections législatives.
Le parti présidentiel a réuni 245 sièges au second tour des élections législatives, dimanche 19 juin, soit une majorité très relative. La Première ministre Élisabeth Borne est désormais en difficulté. En effet, des groupes d’opposition pourraient former une coalition et déposer une motion de censure contre elle.
Invité sur RTL, le ministre de la Transition et de Fonction publique Stanislas Guerini que malgré la déroute de la majorité présidentielle, Élisabeth Borne pourra rester Première ministre. "Quand il y a une motion de censure à l’Assemblée nationale, les uns et les autres doivent présenter un contre-projet et le faire voter. Je ne vois pas l’intégralité de nos oppositions voter une même motion de censure", a-t-il poursuivi.
Après les résultats des législatives, les opposants du président de la République ont enchaîné les critiques. Rachida Dati a appelé Emmanuel Macron à changer de Premier ministre. Sur France Inter, le député insoumis Alexis Corbière a surenchéri. "Élisabeth Borne doit partir, ça me semble une évidence. (...) De toute manière, son discours de politique générale sera minoritaire dans cette Assemblée", a-t-il lancé.
Raquel Garrido (Nupes), gagnante dans la 5ᵉ circonscription de Seine-Saint-Denis, a estimé qu’Élisabeth Borne doit remettre sa démission. "Il faut qu’on en discute avec les différents partenaires de la Nupes. Élisabeth Borne est disqualifiée et j’espère bien que nous arriverons à la faire partir", a tranché la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot.
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