François-Michel Lambert, élu des Bouches-du-Rhône, défend la légalisation contrôlée du cannabis.
Mardi 4 mai, l’élu des Bouches-du-Rhône, François-Michel Lambert, a brandi un joint à l’Assemblée nationale. Il s’est dit conscient que cela pourrait créer un scandale. "D’autres pays ont fait le choix d’affronter le problème plutôt que la politique de l’autruche. Cette proposition n’est pas laxiste. Elle permettrait de garantir aux consommateurs des produits contrôlés, d’assécher les trafics", a-t-il dit.
.@fm_LAMBERT brandit un joint dans l’hémicycle pour défendre la "légalisation contrôlée" du #cannabis :
"Le tout répressif est un échec total (...) la légalisation permettrait d’assécher les trafics, de créer des recettes fiscales et des emplois. #DirectAN #QAG pic.twitter.com/v95MR5yQFC
— LCP (@LCP) May 4, 2021
Contacté par Le Parisien, le député pro-légalisation du cannabis a indiqué que son produit est composé essentiellement de cannabis non psychotrope.
En brandissant le joint, il s’est attiré la foudre du président de l’hémicycle Richard Ferrand, mais aussi du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Le président de l’Assemblée nationale lui a fait un rappel au règlement avec inscription immédiat d’un procès-verbal, ce qui vaut une sanction pécuniaire pour l’élu.
Pour sa part, Gérald Darmanin, a dénoncé un peu de démagogie. "Pensez-vous que les trafiquants qui font jusqu’à 60 000, 80 000, 100 000 euros d’argent liquide par semaine vont ouvrir une échoppe et déclarer leur argent aux impôts et aux Urssaf ?", a-t-il lancé à l’encontre du député.
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