Emmanuel Macron a continué ses consultations le mardi 10 décembre pour désigner le successeur de Michel Barnier. Il n’a pas invité le Rassemblement national et La France insoumise.
"Ce sont des méthodes d’un irrespect et d’une inélégance hallucinante pour nos 11 millions d’électeurs", a déploré Jordan Bardella au micro de BFMTV. "J’ai demandé à faire passer le message au principal intéressé", a aussi déclaré le patron du Rassemblement national. Un conseiller d’Emmanuel Macron a informé l’eurodéputé, lundi en fin de journée, que leur parti ne participerait pas aux consultations. Cette annonce a été faite lors d’un bref échange téléphonique de trois minutes.
D’après Jordan Bardella, c’était le premier contact avec l’Élysée depuis le lancement des discussions. Il a toutefois déclaré que cette exclusion constituait, selon lui, ’un service rendu’. "Il y a le parti unique d’un côté et nous et LFI de l’autre. Ils voudraient installer le match RN/LFI en 2027 qu’ils ne s’y prendraient pas autrement", a continué le dirigeant du RN, dans des propos retranscrits sur le site du média source cité plus haut.
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Mardi après-midi, Emmanuel Macron a accueilli à l’Élysée "l’ensemble des partis", en excluant toutefois le RN et LFI. D’après les proches du président, cette rencontre vise à "avancer sur un accord concernant une méthode" pour définir la composition du futur gouvernement, survenue quelques jours après le rejet de Michel Barnier par l’Assemblée nationale. Les formations politiques invitées, allant du Parti communiste aux Républicains, avaient confirmé leur participation.
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