Lundi 24 juillet, Aurélien Rousseau, le nouveau ministre de la Santé et de la Prévention, a catégoriquement nié tout "conflit d’intérêts" en lien avec les fonctions de sa femme, Marguerite Cazeneuve, n°2 à l’Assurance-maladie.
Dans le cadre de son premier déplacement public dans une maison de santé pluriprofessionnelle, à Magny-en-Vexin (Val-d’Oise), Aurélien Rousseau a déclaré dans des propos relayés par les médias nationaux comme TF1Info : "il n’y a pas de conflit d’intérêts" qui pourrait apparaitre en raison des fonctions du couple. "Nous poursuivons [...] le même intérêt public, qui est celui d’assurer l’accès aux soins de nos concitoyens".
Aurélien Rousseau, autrefois directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, a également affirmé qu’il se récuserait pour toutes les questions impliquant personnellement Marguerite Cazeneuve, directrice générale déléguée à l’offre de soins de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam). Il prendrait ainsi une position de "déport" afin de prévenir tout potentiel conflit d’intérêts.
"Il y a peut-être des sujets d’organisation" qui pourraient naître de la situation, mais "j’ai demandé à la Première ministre [...] un décret de déport sur toutes les situations personnelles de ma femme", a-t-il assuré. Le secrétariat juridique du gouvernement a été consulté avant la nomination d’Aurélien Rousseau, et il a donné son accord en prenant en compte la condition du "déport" que le ministre a évoquée.
La Haute autorité pour la transparence de la vie publique, qui est responsable de l’évaluation des mécanismes de déport, examinera le dossier selon les informations fournies par le ministre.
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