L’Union de la gauche a dévoilé les détails de son programme économique. Selon leurs estimations, les mesures proposées par ces partis peuvent coûter jusqu’à 25 milliards pour l’année 2024. La NUPES 2 assure pouvoir trouver 30 milliards d’euros pour les subventionner.
Depuis le lancement de la campagne électorale, le Nouveau Front populaire n’a cessé de décréter plusieurs promesses sociales.
Parmi les mesures phares annoncées figurent l’augmentation du SMIC, le blocage des prix des produits de première nécessité et l’abrogation de la récente réforme des retraites. Ces engagements visent à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens et à renforcer la justice sociale.
La mise en œuvre de ces mesures ambitieuses représente un tarif considérable pour les finances publiques. Pour répondre à ce défi financier, l’alliance de gauche propose de mettre en place un « impôt sur la fortune renforcé ». Ce nouvel impôt viserait à accroître la contribution des plus fortunés à l’effort national, permettant ainsi de financer les réformes sociales promises tout en réduisant les inégalités économiques. Cette mesure fiscale, proposée par le Nouveau Front populaire, pourrait ramener « 15 milliards dès 2024 » selon les calculs de la formation.
Ils considèrent l’augmentation des APL, la hausse de 14% du SMIC et une augmentation de 10% du point d’indice des fonctionnaires comme les « mesures d’urgence ». Les dépenses pour ces dispositifs s’élèvent à 25 milliards d’euros en 2024. Un trou dans les caisses de l’État que l’union de la gauche compte récupérer ailleurs : 15 milliards grâce à un ISF renforcé incluant une dimension écologique, et 15 milliards en taxant les superprofits des entreprises.
Éric Coquerel soutient que le projet du Nouveau Front populaire n’entraînera pas une hausse de la fiscalité pour la grande majorité des Français. Il garantit que « 92% des Français ne verront pas leur fiscalité changer » et que beaucoup seront avantagés par une réduction fiscale.
Le Nouveau Front populaire prévoit d’augmenter la pression fiscale sur les plus aisés pour financer les 100 milliards d’euros de nouvelles dépenses en 2025. Selon le député sortant de Seine-Saint-Denis, cet effort financier servira à embaucher des enseignants et du personnel médical, à intensifier la rénovation thermique des bâtiments et à introduire une « garantie autonomie » pour les jeunes les plus précaires.