Après avoir présenté le dernier plan antitabac du gouvernement, il y a quelques jours, le ministre de la Santé s’est exprimé dimanche sur l’habitude d’Élisabeth Borne de vapoter régulièrement à l’Assemblée nationale. Aurélien Rousseau a demandé à la Première ministre de ne plus le faire.
La Première ministre a l’habitude de vapoter à l’Assemblée nationale. Mercredi 29 novembre, au lendemain de l’annonce du plan gouvernemental antitabac, la députée insoumise Caroline Fiat en a fait la remarque. "Ici, nous écrivons la loi..., on n’est pas au-dessus des lois. Vapoter dans cette enceinte pendant que je suis en train de vous parler, c’est un mépris total", a lancé la parlementaire à Élisabeth Borne.
Interrogé sur cette habitude de la cheffe du gouvernement, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, lui a conseillé de ne plus utiliser sa cigarette électronique dans l’hémicycle. "Quand on est en motion de censure, qu’aucun des députés – ou quasiment pas – qui ont déposé la motion de censure ne s’est donné la peine de venir, qu’on a une oratrice qui est extrêmement agressive avec la Première ministre, à la fois je lui conseillerais de ne plus le faire (vapoter)", a-t-il dit dans une émission sur France 3.
Il est formellement interdit de fumer ou de vapoter dans l’hémicycle du Palais Bourbon et de la Haute Chambre. Le site service-public.fr souligne que cette interdiction est aussi valable dans les écoles, dans les moyens de transport collectif fermés, ainsi que dans les lieux de travail. Les députés, sénateurs et membres du gouvernement encourent une amende pouvant atteindre 150 € s’ils vapotent dans des espaces à usage collectif.