Malgré son retrait, Chantal Jouanno qui devait piloter le Grand débat national, a assuré qu’il sera opérationnel à partir du 15 janvier.
Sur France Inter, Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public ou CNDP, a assuré mercredi que le grand débat national sera opérationnel à partir du 15 janvier, selon Orange Actus. « On met en place toute l’organisation, on a mis en place toute la méthode, c’est prêt », a-t-elle annoncé en prévenant que le gouvernement devra trouver maintenant les bons pilotes de ce débat national.
La polémique sur son salaire a conduit Chantal Jouanno à démissionner. Cette décision va permettre plus de sérénité, selon la porte-parole des députés LREM, Aurore Bergé sur France 2. « Elle a permis que ce grand débat se tienne dans de bonnes conditions », a-t-elle continué.
De son côté, Matignon a affirmé à l’AFP qu’une organisation et un mode de pilotage seront proposés à la fin du séminaire gouvernemental.
Pour justifier son retrait, Chantal Jouanno a expliqué que le fait de toucher 14 700 euros bruts mensuels a suscité un sentiment d’injustice pour beaucoup de personnes alors que le fond du débat se porte sur la question du pouvoir d’achat et de la justice sociale. « Comment voulez-vous piloter un débat et en même temps incarner ou porter ce sentiment d’injustice ? », a-t-elle poursuivi.
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Elle explique également son départ par le souhait de ne pas porter atteinte à la commission du débat qui a été plus d’une fois attaquée dans le but la bâillonner parce qu’elle dérange. Certains créent ainsi cette polémique pour mettre en doute son indépendance.
Par ailleurs, Chantal Jouanno s’est dit en désaccord avec des membres du gouvernement comme Marlène Schiappa ou Benjamin Griveaux sur le périmètre du débat.
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