Le Premier ministre, Garbriel Attal, s’est rendu mercredi à Sciences Po Paris. Il a annoncé devant le conseil d’administration que le gouvernement prendrait des mesures légales après l’organisation d’une manifestation propalestinienne sur le campus.
Mardi 12 mars, des étudiants ont investi l’amphithéâtre principal de l’école renommée de sciences politiques à Paris, dans le cadre d’une "journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine". Lors de cette manifestation, une étudiante de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a été "empêchée d’accéder à l’amphithéâtre", selon les responsables de la grande école parisienne sur le réseau social X.
De plus, "des propos accusatoires ont été prononcés à l’encontre" de l’association étudiante. La direction de Sciences Po estime que ces événements ont dépassé plusieurs limites. Elle a exprimé son intention de saisir la section disciplinaire pour sanctionner ces comportements inacceptables, notent nos confrères de BFMTV.
Après cette mobilisation dans la prestigieuse école parisienne, Gabriel Attal s’y est rendu mercredi. Devant le Conseil d’administration, il a annoncé que le gouvernement allait saisir la Justice.
"Le gouvernement va aujourd’hui faire un article 40 pour contribuer à l’enquête et contribuer à la mobilisation des services pour déterminer ce qui s’est passé hier", a déclaré le Premier ministre. Il a affirmé qu’un "administrateur provisoire (allait) être nommé très prochainement... pour faire respecter toujours partout nos principes républicains".