Les travaux pour un "revenu universel d’activité" promis par Emmanuel Macron, dans le cadre de sa stratégie de lutte contre la pauvreté, ont été lancés jeudi 14 mars.
Le président de la République avait prévu une réforme sociale qui prévoit de fusionner le "plus grand nombre possible" d’indemnisations. Les "travaux techniques" menant à la mise sur pied du futur "revenu universel d’activité" (RUA) ont été lancés, jeudi 14 mars, par le gouvernement.
Christelle Dubos, la secrétaire d’Etat en charge de la lutte contre la pauvreté, a présidé le premier "comité d’orientation stratégique". Sur LCI, elle a indiqué que cette réforme vise à "simplifier la vie des Français (…) un seul dossier, un seul revenu".
Le revenu universel d’activité inclurait le RSA, les aides au logement et la prime d’activité. Mais d’autres prestations pourraient également y figurer, note Christelle Dubos. Il pourrait également inclure l’allocation solidarité spécifique, versée aux chômeurs en fin de droit, le minimum vieillesse et l’allocation aux adultes handicapés, selon ses dires.
Pour la secrétaire d’Etat, ce revenu universel devrait "garantir la lisibilité et l’équité de notre système de protection sociale qui, généreux, est devenu aussi trop complexe ". La concertation prévue tout au long de l’année 2019 permettra de déterminer le périmètre de cette allocation et conduire à une loi pour l’année 2020.