À l’approche du Salon de l’agriculture et des élections européennes, les agriculteurs multiplient les actions pour manifester leur mécontentement face à la hausse des charges, aux difficultés à respecter les normes... Le Premier ministre, Gabriel Attal, a promis de leur "faciliter la vie".
En France, les agriculteurs se manifestent dans plusieurs régions pour exprimer leur mécontentement face à la hausse des coûts et le manque de considération. L’exécutif est particulièrement préoccupé par l’ampleur de la situation, surtout avant l’ouverture du Salon de l’agriculture (du 24 février au 3 mars à Paris) et à l’approche des élections européennes.
Samedi 20 janvier, Gabriel Attal et plusieurs de ses ministres sont donc allés à la rencontre de la France rurale pour tenter de désamorcer l’ire des agriculteurs. En visite à Saint-Laurent-d’Agny, dans le Rhône, le Premier ministre a promis de "faciliter la vie" aux agriculteurs qui subissent "des paperasseries, des formulaires à remplir", et de lever "tous les freins" qui empêchent des jeunes de s’installer.
Le Premier ministre a affirmé que l’agriculture est "un sujet absolument majeur" qu’il prend "très au sérieux". Ce secteur est, selon lui, une "chance" et une "fierté" pour le pays.
"Il faut que vous puissiez vivre de votre travail", a déclaré Gabriel Attal. Il a affirmé qu’il y aura "davantage de contrôles" pour s’assurer que les négociations commerciales annuelles entre les supermarchés et leurs fournisseurs de l’agro-industrie ne se fassent pas au détriment du prix payé aux agriculteurs qui produisent la matière première des aliments. L’exécutif va également présenter un projet de loi pour favoriser la relève en agriculture.