Mercredi 29 janvier, l’ancien Président de la région Auvergne Rhône-Alpes a exhorté les membres de la droite à éviter toute division en vue de la présidentielle.
Devant 250 militants rassemblés à Maisons-Alfort par la fédération LR du Val-de-Marne, le député de Haute-Loire a appelé à l’unité.
Il souhaite préserver la cohésion du parti et met en garde contre les conflits internes qui pourraient fragiliser sa position. « Pas de guerre des chefs ! », a-t-il insisté, rappelant les difficultés passées de la droite dues à des luttes intestines.
Cette déclaration coïncide à l’instant où alors le nom de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, circule pour briguer la direction des Républicains. Le ministre de l’Intérieur accumule les opinions favorables dans les sondages. Laurent Wauquiez préfère repousser le débat sur la présidentielle et plaide pour une équipe unie avant tout.
Profitant de son discours, Laurent Wauquiez a interpellé Emmanuel Macron sur la question de l’assurance-maladie. Il propose d’organiser un référendum national afin que les Français se prononcent sur l’accès aux soins pour les nouveaux arrivants.
Sa proposition s’inscrit dans le contexte des annonces du président de la République qui a évoqué la possibilité de consultations populaires sur des « sujets déterminants ». Le parlementaire souhaite ainsi que la population décide si l’accès à l’assurance-maladie doit être conditionné à une résidence d’au moins trois ans et à une cotisation à la solidarité nationale.
Le chef des députés LR soutient que cette mesure répond à une attente forte, affirmant que 80 % des Français y sont favorables. Il insiste sur le fait que cette suggestion n’est pas un marqueur de « droite dure », mais une question de justice sociale.
Concernant l’Aide médicale d’État (AME), il estime qu’une décision peut être prise sans passer par un référendum, via le débat parlementaire. En revanche, pour réformer l’assurance-maladie, il juge indispensable de consulter directement les Français.