Parmi les dégradations recensées par les autorités françaises depuis le début de cette année, plusieurs auraient été revendiquées par l’ultragauche.
Après la mise en examen de sept personnes soupçonnées d’avoir voulu préparer une action violente, Laurent Nuñez a fait état, dimanche, de la "montée en gamme importante de la violence dans la mouvance ultragauche". Le coordonnateur national du renseignement a dénoncé des appels à "dégrader des lieux du Grand capital, des collectivités locales, des antennes-relais".
Les autorités ont enregistré "un peu moins de 200 dégradations" en France, dont une partie aurait été revendiquée par l’ultragauche. Laurent Nuñez note que plus de 50 % de ces dégradations concernaient des pylônes de téléphonie.
Au début de l’année, le procureur de Grenoble avait demandé au parquet antiterroriste de se saisir des actions revendiquées par l’ultragauche. Les médias citent notamment : 15 incendies commis en trois ans, qui visaient notamment la gendarmerie et diverses institutions comme la mairie, les services publics et même les églises.
D’après les autorités à l’Agence France-Presse au mois d’octobre, la mouvance ultragauche comptait environ 2 000 membres. Laurent Nuñez a indiqué que "les services de renseignements se sont certes concentrés sur le terrorisme islamiste sunnite ces dernières années, mais ne l’ont jamais fait au détriment de la surveillance d’autres mouvances".
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