Emmanuel Macron a confirmé aux élus locaux dans les Hauts-de-France, qu’aucun concordat avec l’islam n’est envisageable.
Emmanuel Macron a effectué une visite dans les Hauts-de-France. Lors d’un dîner avec les élus locaux, il a indiqué qu’il va prendre en main le sujet concernant la laïcité. Un sujet ultra-sensible que le président n’aborde que très rarement. Dans ce contexte alors, le chef de l’Etat a souligné qu’il n’y a aucune convention avec l’islam en France. Cette mesure fait partie de plusieurs autres proposées.
L’Etat va ainsi établir un contrôle sur l’islam sur une période donnée et cela suivant le choix des autorités religieuses par la puissance publique. Pourtant l’article 2 de la loi de 1905 souligne que « La République ne reconnaît ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Cette décision est nécessaire dans le but de durcir les contrôles. Certains articles la loi de 1905 vont être reformés. Ces articles définissent plus précisément le régime financier des cultes. Des extraits de l’avant-projet de loi ont été déjà concoctés, selon L’Opinion.
Conséquence, selon les dires du ministre de l’Intérieur, il y aura une transparence financière car les ressources propres des associations cultuelles peuvent être élargies. Les cultes pourraient posséder et gérer des immeubles ; les revenus seront mieux contrôlés et tracés. Cette mesure vise en effet à régler les flux financiers, l’un des axes pour organiser l’islam.
Emmanuel Macron a alors confirmé aux élus locaux, mardi dernier, dans les Hauts-de-France qu’aucune convention avec l’islam n’est envisageable. Les élus ont évoqué l’éventualité d’avoir des listes montées par des candidats se réclamant de la mouvance de l’islam pour les municipales de 2020. Tous les concernés ont déjà été prévenus de cette décision non officielle du président de la République et que chacun se prépare à une sensible discussion dès 2019. Le chef de l’Etat a pour la première fois confirmé qu’il va procéder à la réforme de la loi 1905.
(Source : Europe 1)